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Une passion plus qu'un métier
Comme médecin, Jean-Jacques a appris une chose: il n'y a aucun traitement comme l'exercice! On ne réinvente pas la roue: plus nous sommes en bonne forme physique, mieux nous sommes armés pour affronter virus et maladies.
C'est pourquoi nous gardions un rythme de vie actif. Rien de bien extravagant: quelques minutes de vélo ou de marche à chaque jour suffisent pour vous garder en bonne forme physique et mentale. Malgré son décès, je m'efforce à garder la forme en mettant en pratique les précieux conseils qu'il m'a donnés.
Par ailleurs, il disait souvent que je lui ai rendu le plus grand des services quelques mois avant la naissance de Mélissa: je l'ai forcé (oui, littéralement) à arrêter de fumer! Bon, il était bougon sur le coup mais il ne cessait de m'en remercier une fois le mal passé. :)
Ce fut la meilleure décision de sa vie. Enfin, il sentait bon, mon homme!
- Rita
C'est un secret pour personne: Jean-Jacques n'a jamais complètement arrêté de pratiquer la médecine. Pour lui, il était essentiel de transmettre ses connaissances et de faire place aux jeunes médecins.
Il était d'ailleurs très heureux de voir qu'il y a de plus de plus de femmes qui pratiquent la médecine. Son milieu, qui a été trop longtemps exclusivement masculin (à son avis), a bien besoin d'une présence féminine. Je ne peux qu'être d'accord avec lui! :)
Il donnait donc quelques heures de son temps, chaque semaine, pour les jeunes médecins de notre réseau de santé. Il offrait généreusement ses conseils et ses trucs de vieux loup.
Il aimait ces jeunes si brillants et plein de promesses. Il était tellement admiratif de les voir désireux de faire toujours plus pour les patients qu'il refusait catégoriquement de nommer "des clients".
Il disait souvent qu'il apprenait plus que les étudiants en transmettant son savoir-faire. En somme, il était incapable de s'arrêter.
- Rita
Le médecin soigne, la nature guérit.