Jean-Jacques Gagnon

Né le 31 janvier 1946 à Rivière-Ouelle, décédé le 2 février 2016 à Québec.

L'amour de ma vie.

C'est le 2 février 2016 que l'amour de ma vie, mon Jean-Jacques, s'est paisiblement éteint. Accompagné de toute sa famille, il a entrepris son dernier grand voyage.

Je ne peux trouver les mots pour vous décrire à quel point Jean-Jacques était formidable, attentionné et présent. J'ai encore plus de difficulté à trouver les mots pour dire à quel point il va nous manquer.

Jean-Jacques a passé sa vie à soigner les gens, à les accompagner lorsque la santé n'y était plus. Quand quelqu'un semble fort au point de dompter les maladies, on le croit trop aisément invincible.

Il me disait souvent, en parlant de son métier, que la mort était une étape importante de la vie et qu'elle se devait d'être la plus douce possible. Dieu soit loué: c'est exactement comme ça qu'il nous a quittés.

Jean-Jacques a laissé ici quelques-unes de ses pensées, des parcelles de lui-même. Je vous invite à les découvrir, les savourer, les réfléchir. Ces quelques écrits de son cru sauront, je l'espère, absorber notre peine à toutes et à tous.

Repose en paix, mon bel homme.

- Rita.

Le besoin d'aider

Après plus de 35 ans de médecine, Jean-Jacques a accroché son stéthoscope en 2013 avec le sentiment du devoir accompli. Soigner les gens fut, pour lui, un immense privilège.

Même s'il disait être heureux de prendre sa retraite, nous savions que chaque passage devant un hôpital allaient provoquer une certaine nostalgie. Bien entendu, la retraite lui a permis de s'adonner à d'autres passions. Mais nous sentions qu'il n'a jamais réellement tiré un trait sur ce métier qu'il décrivait comme "une passion et un devoir moral".

Il était bien sûr heureux de passer du temps de qualité avec sa famille, après toutes ces années, sans être constamment alerté par son télé-avertisseur. Mais au fond, nous savions très bien que sa nouvelle passion pour le jardinage cachait le besoin de soigner un être vivant. :)

- Rita

«La vie est vraiment simple mais nous insistons pour la rendre compliquée!»